Chacun de nous a déjà vécu toutes sortes d’expériences: certaines très heureuses, d’autres plus difficiles. Ces expériences, elles ont eu lieu dans notre vie d’adulte, dans notre vie d’enfant, bien sûr, et aussi alors que nous étions encore dans le ventre de notre mère, voire même avant notre conception… (héhé, ne partez pas tout de suite 😉 soyez curieux! )
Parmi ces expériences, il y en a une petite série, pour la plupart vécues en tout tout début de vie, qui ont généré des croyances, provoqué de fortes émotions, et participé à construire l’adulte d’aujourd’hui.
On distingue 2 sortes de croyances: celles qui sont aidantes ou nourrissantes, et celles qui sont limitantes. Une croyance, c’est quelque chose qu’on croit, qui n’est pas forcément vrai, et qui agit comme un filtre sur notre réalité. Inconsciemment, nous mettons tout en place pour coller au plus près à ces croyances, et chaque nouvelle expérience mise en place de cette manière vient reconfirmer la croyance initiale. On tourne en boucle, on crée des schémas répétitifs qui ne font qu’augmenter en intensité au fil du temps.
Nous pouvons avoir vécu une expérience in utero, lors de notre naissance ou dans les premières années de notre vie, qui, suite à l’interprétation que nous en avons fait, a généré une croyance, source par exemple d’une grande peur, de tristesse, ou de colère.
En réponse à ces croyances, chacun de nous a mis en place des stratégies, qui influencent inconsciemment notre vie, nos comportements, nos fonctionnements.
Un petit exemple pour mieux comprendre (c’est juste un exemple parmi des milliers d’autres):
Lors de la naissance, alors qu’un bébé est juste sorti du ventre, on le montre à sa maman, à son papa, puis on l’emmène un peu plus loin pour lui faire des soins. Le bébé peut interpréter cette situation et croire, par exemple, que ses parents ne veulent pas de lui. Il peut vivre une blessure d’abandon, voire de rejet et mettre en place inconsciemment une stratégie pour être aimé. Cette stratégie pourrait être : “Je vais être le meilleur en tout pour qu’ils m’aiment” ou bien “Je vais être parfait” ou encore “ Je vais me faire tout petit pour ne pas déranger et essayer d’être aimé” ou au contraire, “je vais me faire remarquer “…
Au fil du temps, on reproduit les même schémas avec une intensité croissante jusqu’à en faire de gros sacs de noeuds. On peut arriver à libérer certains de ces “échos”, de ces noeuds, dans nos vies d’adultes ou dans notre enfance. Mais tant que cet épisode fondateur de la croyance et de la stratégie mis en place est toujours souffrant, tant que ce petit bébé au fond de nous a toujours cette croyance que ses parents ne veulent pas de lui, il reste un lien qui nous tire en arrière.
La sophro-analyse des mémoires prénatales, de naissance et de l’enfance, c’est une méthode thérapeutique qui permet d’aller comprendre et libérer la racine de nos croyances limitantes, où qu’elle soit. L’enfant que nous étions n’est pas derrière nous, comme représenté sur une ligne du temps. Il serait plus juste de le représenter en nous, selon l’image des poupées gigognes.
Cette méthode, théorisée par Christine Louveau, a la particularité de mettre “l’âme aux commandes”. C’est notre âme qui nous guide et dessine pour nous un parcours sur mesure. Elle choisit de montrer ce que nous sommes prêts à voir, à accepter, à guérir, dans un ordre qui n’est pas forcément chronologique, en fonction des ressources que nous possédons en nous pour avancer à ce moment-là.
On compte en général une vingtaine de séances pour rencontrer les objectifs établis en début de parcours, mais l’accompagnement s’adapte à chacun.
En bref, une approche à la fois puissante et douce, bousculante et respectueuse, et toujours libératrice en profondeur.
Crédit photo poupée gigogne: hannahalkadi on pixabay.com
Plus d’informations: https://emergence-harmonique.fr/votre-ame-aux-commandes/sophro-analyse/